La cause formative du langage équestre : une alliance entre science, philosophie et conscience
Au-delà de la simple matérialité, toute chose repose sur une cause formative, une structure sous-jacente d’information et d’énergie qui façonne la réalité. Cette idée, profondément ancrée dans les découvertes de la physique quantique et dans les traditions philosophiques, éclaire d’un jour nouveau la relation entre l’humain et le cheval. Le langage équestre, loin d’être un simple ensemble d’aides mécaniques, devient alors un dialogue subtil et transcendant, fondé sur l’alignement des consciences et l’intelligence partagée.
La dualité onde-corpuscule, pilier de la mécanique quantique, illustre à merveille la notion de cause formative. Chaque particule élémentaire, comme un photon ou un électron, oscille entre deux états : une onde énergétique et une particule localisée. L’onde transporte une information diffuse, potentielle, tandis que la particule actualise cette information dans une réalité tangible.
Ainsi, dans l’équation de Schrödinger ou les expériences comme celle des fentes de Young, il apparaît que toute chose existe simultanément sous une forme énergétique et une forme matérialisée. Cette dynamique révèle une vérité fondamentale : avant d’être observée, toute entité est information et énergie. Appliqué à l’équitation, ce paradigme invite à percevoir le cheval non seulement comme un être physique, mais comme un réceptacle d’informations vibratoires, sensible à chaque intention, émotion et état d’esprit de son cavalier.
Contrairement à l’humain, le cheval ne mentalise pas. Il ne se projette ni dans le passé ni dans l’avenir, mais vit dans une conscience aiguë de l’instant présent. Cette particularité lui permet de percevoir des informations invisibles pour nos sens humains, notamment celles qui émanent de l’état émotionnel et énergétique de son interlocuteur.
Les chevaux réagissent par résonance à ces informations, traduisant leur sensibilité en comportements adaptatifs. Cette résonance, à la fois vibratoire et émotionnelle, est une clé pour comprendre leur nature. Cependant, elle exige une véritable ouverture de la part du cavalier. Faire abstraction de ces mécanismes revient à perpétuer une équitation fondée sur la coercition, le contrôle et la soumission, et à ignorer le potentiel d’une véritable intelligence partagée.
L’alignement des consciences constitue la base de toute relation harmonieuse, qu’il s’agisse d’un lien humain ou interespèce. Ce phénomène se manifeste naturellement dans des moments d’intensité émotionnelle, comme lorsque nous tombons amoureux. Nos fréquences cérébrales et émotionnelles s’alignent alors spontanément sur celles de l’être aimé.
Avec les chevaux, ce processus demande un apprentissage conscient, car leurs fréquences cérébrales diffèrent des nôtres. Ils vivent principalement en fréquences Alpha pendant que notre conscience spéculative nous maintient dans des fréquences cérébrales Beta. Pourtant, en développant des techniques de contrôle mental et émotionnel, nous pouvons nous synchroniser avec leur conscience et établir un lien profond, au-delà des mots ou des gestes mécaniques.
Une fois cet alignement atteint, il devient possible de communiquer avec le cheval à travers un langage binaire et codifié, issu des sciences de la zoosémiotique. Ce langage, fondé sur des signaux clairs et cohérents, élimine le besoin de coercition et de domination. À travers des micro-gestes, des intentions claires et une maîtrise émotionnelle, nous entrons dans un dialogue d’intelligence à intelligence, où le cheval devient un partenaire actif, et non un simple exécutant.
Ce paradigme transforme l’équitation : les aides deviennent subtiles, les réponses fluides, et la relation s’élève vers une collaboration où le cheval exprime pleinement son potentiel. La Haute-École, souvent associée à des instruments coercitifs comme les gourmettes serrées, les doubles brides ou les éperons, devient accessible dans une légèreté absolue. L’intelligence du cheval, libérée de toute contrainte, émerge dans toute sa splendeur.
La science moderne, en particulier les avancées en zoosémiotique, neurosciences et sciences du langage animal, nous offre aujourd’hui les outils pour dépasser le paradigme traditionnel de la soumission. En comprenant la nature vibratoire et informationnelle du cheval, en respectant son intelligence et en cultivant notre propre conscience, nous pouvons réinventer l’art équestre.
Le dressage ne se résume plus à un enchaînement mécanique de figures, mais devient une danse harmonieuse, une conversation silencieuse entre deux êtres unis dans une quête commune. Cette vision, à la fois scientifique et spirituelle, ouvre la voie à une équitation d’excellence, fondée sur le respect, l’intelligence et l’émerveillement.
La cause formative du langage équestre, enracinée dans les lois de l’univers, nous rappelle que chaque relation repose sur un équilibre subtil d’énergie et d’information. En adoptant une approche consciente, en maîtrisant notre état intérieur et en apprenant à parler la langue des chevaux, nous pouvons transcender les limitations de l’équitation traditionnelle.
Cette révolution, inspirée par les sciences modernes et les traditions anciennes, nous invite à réenchanter notre relation avec les chevaux. Osons briser les chaînes de la soumission pour entrer dans une ère d’intelligence partagée, où l’homme et le cheval s’élèvent mutuellement dans une alchimie parfaite de respect et de lumière.
Voilà donc mon Crédo et le sens de mon action pour un changement de regard et de conscience de l'équitation.
Comprenne qui pourra.
Francis Stuck
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