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POURQUOI LES METHODES BEHAVIORISTES ROBOTISENT ET ÉTEIGNENT LES CHEVAUX

Les méthodes mécanistes pointent vers un écueil réel qui limite toute évolution.

Le béhaviorisme classique, lorsqu'il se limite au conditionnement stimulus-réponse sans conscience du monde intérieur du cheval, peut effectivement produire une forme d'obéissance mécanique. Le cheval exécute, mais ne participe plus vraiment. Son regard s'éteint, sa curiosité diminue, sa spontanéité disparaît.

Ce qui manque dans ces approches, c'est la dimension relationnelle et consciente de l'échange. Un cheval n'est pas un automate à programmer, c'est un être sentient doté de cognition, d'émotions et d'une conscience.

L'alternative n'est pas de rejeter toute structure ou tout signal clair, au contraire, mais de les inscrire dans une communication à double sens où :

- Le cheval comprend l'intention plutôt que de subir la contrainte

- L'humain lit et respecte les micro-signaux de son partenaire

- La relation prime sur la performance

- L'état de présence partagée (résonance émotionnelle, cohérence) nourrit le lien

C'est précisément ce que vise le langage binaire : des signaux clairs, oui, mais portés par une intention lisible et une écoute constante de la réponse du cheval. Pas de robotisation, mais une danse dialoguée structurée par un vocabulaire, une sémantique et des nuances.

Un cheval qui participe consciemment à la relation reste vivant, curieux, engagé. C'est toute la différence.


Francis Stuck



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